lundi 19 septembre 2011

Concert dans un bar annulé

Notre concert prévu le 22 octobre prochain au Dana bar à Nantes est annulé. Pourquoi? Parce qu'une fois de plus des plaintes du voisinage forcent un bar à stopper ses activités de concert. Sans s'arrêter sur le cas précis du Dana, depuis des années que nous tournons avec Daonet, nous avons croisé beaucoup de bars (tous ?) qui avaient des difficultés de voisinage à tel point que nombre d'entre eux ont été obligés de cesser simplement les concerts étant sous le coup de fermetures administratives.


Daonet en juillet 2007 au Kilkenny à Pornichet

Sans vouloir stigmatiser qui que ce soit, le constat est clair que de moins en moins de petits lieux sont à même de recevoir de la musique live. C'est problématique pour un grand nombre de groupes qui ont besoin de ces lieux pour se "rôder", se confronter à un auditoire et tout simplement tourner. C'est préjudiciable également pour le public qui n'a pas forcément les moyens ou l'envie d'aller à des concerts dans des grandes salles. C'est une fois de plus un coup dur pour un des ces lieux de vie et de rencontres où la passion et l'enthousiasme d'un barman se heurte à la réglementation et à l'administration.


Daonet en mai 2007 à l'Attribut à Nantes

A défaut de concert, hormis pendant le festival Bar Bars, vous pouvez toujours aller vous désaltérer et passer un bon moment convivial au Dana, vous y dégusterez des produits bio et de très bonnes bières bretonnes :-)

Gwendal

lundi 12 septembre 2011

Armor, c'est fini

Armor Magazine publie ce mois de septembre son 500ème et dernier numéro. Ce mensuel traitait de l'actualité bretonne depuis plus de 40 ans en accordant une place particulière au combat de la Bretagne pour la défense de sa culture et pour la réunification. C'est donc une mauvaise nouvelle pour les bretons et pour l'Emsav de perdre ce média qui s'est retrouvé comme beaucoup confronté aux difficultés de la presse face à Internet et à la faiblesse de son lectorat - ce qui n'est pas sans m'interroger sur la vigueur du militantisme breton...



Armor Magazine avait publié un bel article sur Daonet à l'occasion de la sortie de notre maxi "Rok a-raok" et nous avait accordé une place que nous avons du mal à obtenir dans nombre de médias. Or la couverture médiatique est très importante pour un groupe en particulier au moment de sortir un disque car les articles "papier" sont un instrument de crédibilité et de visibilité. C'est pour celà que les coupures de presse sont présentes en première page de notre site Internet, et en très bonne place l'extrait de l'article d'Armor : "de l'excellent vrai rock, puissant, rythmé, mélodique, révolté, ironique [...] du vrai rock breton, en breton. Parfait!".


La perte de ce mensuel est donc pour nous une vitrine potentielle en moins, un échelon régional où nous existions qui disparait et qui ne sera pas compensé par une presse nationale française où la langue et l'expression bretonnes n'ont pas leur place.
Il nous reste toujours France 3 et son programme en breton - non diffusé en Loire Atlantique - dont la nouvelle émission Bali Breizh. Sur internet l'Agence Bretagne Presse relaie l'essentiel des infos bretonnes mais sans nous apporter le confort de lecture de la presse papier que pour ma part j'appréciais de feuilleter sur mon canapé. Kenavo Armor, tu nous manqueras, on attend la relève !

Gwendal

mardi 6 septembre 2011

Mix terminé, en route pour le mastering

Le mix est terminé ! La phase de mix est primordiale pour déterminer le son final d'un disque. Une fois tous les enregistrements terminés, il s'agit de "placer les instruments et les voix" les uns par rapport aux autres. Pour cela on peut varier sur le volume mais aussi la panoramique (stéréo, positionnement à gauche ou à droite) et les effets (reverb, delay, ...) de chaque instrument.
Gérard Delahaye et Marthe Vassallo expliquent fort bien les enjeux du mix.


Une fois le mix finalisé, la dernière étape est le mastering. Il s'agit d'une "super équalisation finale" qui va faire ressortir certaines fréquences pour donner de la "puissance" au son et une cohérence entre les morceaux de l'album. L'ingénieur de mastering va également créer les enchaînements entre les morceaux pour nous fournir le disque final : celui-ci sera copié pour être commercialisé.
Notre dernier travail sur ce disque a été de choisir l'ordre des titres. L'enjeu était de déterminer quel morceau serait le plus représentatif et "vendeur" pour commencer le disque. Pour la suite des morceaux, nous avons cherché un équilibre en alternant les morceaux pêchus avec les plus calmes (he oui, il y en a).
Voilà, les fichiers ont été envoyés pour le mastering dans un studio de Chicago et nous sommes impatients d'entendre le résultat final ;-)