Il ne vous aura pas échappé que l'automne a été marqué par les actions des bonnets rouges. Même si les résultats de cette mobilisation restent encore incertains, ce mouvement aura eu, en dehors du fond du problème, deux intérêts majeurs selon moi pour la Bretagne :
- montrer qu'elle peut encore fédérer et être vecteur de mouvements sociaux - politiques
- rappeler que la Bretagne a une histoire.
Cette histoire de la Bretagne que la plupart des bretons ignorent faute d'enseignement a occupé les pages des grands quotidiens français et trouvé alors une existence, une signification.
Ce week-end a lieu une finale de Coupe de France à la saveur particulière puisqu'il s'agit de la réédition de l'affiche de 2009 opposant les deux clubs bretons de Rennes et Guingamp.
Au delà de toute considération sportive, cette première finale avait été un grand moment de ferveur populaire bretonne, nous conservons en mémoire les images du stade empli de Gwenn Ha Du.
J'avais été particulièrement touché par l'édition du journal l'Equipe dont la une était intégralement en breton, le titre du quotidien ayant été traduit : Ar Skipailh. J'avais trouvé ça très surprenant qu'un quotidien français ait cette démarche.
Ar Skipailh, la Une de l'Equipe du 9 mai 2009 |
Il y a fort à parier que cette finale sera un nouveau temps fort breton à raisonnance nationale française.
La Bretagne va donc pour la deuxième fois en 6 mois occuper le devant de la scène médiatique.
Ca fait plaisir :-)
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