Joyeuses fêtes de fin d'année à vous tous, à vos amis et à vos proches.
Ceci est la dernière lettre d'information de l'année du groupe de rock breton Daonet.
Depuis la rentrée nous avons eu l'occasion de particper à deux belles soirées en langue bretonne à Nantes : la Naoned e Brezhoneg II avec Dom Duff à la scène Michelet et les 25 de Kentelioù an noz avec Gweltaz Adeux. J'ai (Gwendal) également eu l'occasion de parler de la langue bretonne et des écoles Diwan en direct sur l'antenne nationale de Virgin radio à l'occasion d'un tremplin pour lequel Daonet était sélectionné.
2010 a été une année riche pour nous, avec beaucoup de dates qui nous ont permis de côtoyer des grands noms de la musique bretonne d'aujourd'hui : Red Cardell, Merzhin, Gilles Servat, les Ramoneurs de Menhirs, Dom Duff, Gwenael Kerleo, Gweltaz Adeux ... et aussi Murray Head, The Booze ...
Beaucoup de beaux souvenirs et de belles rencontres avec les artistes, les organisateurs et le public :-)
2011 sera l'année de la sortie du premier album puisqu'en parallèle des concerts, nous avons travaillé à l'élaboration de notre prochain disque. Il sera composé d'anciens titres du groupe qui n'ont pas encore été enregistrés ainsi que de nouvelles compositions encore inédites sur scène. L'album comprendra égalements deux morceaux traditionnels bretons que nous interprétons régulièrement en public : l'hymne national breton, le Bro Gozh Ma Zadoù ainsi que la Gwerz du Marquis de Pontkalek.
Tous ces morceaux ont été enregistrés en pré-prod en cette fin d'année et le passage en studio aura lieu en tout début d'année prochaine pour une sortie de l'album prévue au printemps 2011.
En attendant, vous pouvez toujours offrir ou vous offrir notre maxi "Rok a raok". Pour le recevoir avant le 25, il est temps de passer commande ... ;-)
http://www.daonet.eu/boutique.php
Musicalement,
Daonet
dimanche 19 décembre 2010
dimanche 12 décembre 2010
Une bretonne Universal à défaut d'être universelle
Ca n'est pas ici que l'on reprochera à un artiste de reprendre des morceaux bretons tels que Tri Martolod ou le Bro Gozh Ma Zadoù. Et pour cause, nous avons enregistré Tri Martolod sur notre dernier disque et le Bro Gozh Ma Zadoù figurera sur notre prochain album. Daonet - Nolwenn Leroy, même combat ? La gagnante de la deuxième Star Academy intitule son 3ème album "Bretonne" et y reprend une foultitude de traditionnels celtiques dont 4 morceaux en breton. Bravo ! Voilà une nouvelle audience pour la langue bretonne, c'est toujours bon à prendre.
Bonne nouvelle parce qu'il est important que la langue bretonne soit entendue hors des "frontières" bretonnes des bretonnants et sympathisants. En ce sens je dis bravo.
Qu'un large public découvre le répertoire traditionnel breton est essentiel pour vaincre l'ignorance et également parce que cela peut constituer la première marche vers la découverte d'une culture bretonne riche et variée.
C'est malheureusement là que le bât blesse, le répertoire choisi ressemble à une compilation "méga tubes celtiques" version karaoké "interprétée" sans verve par une Nolwenn Leroy en manque d'inspiration. On voudrait donner une image vieillissante de la musique bretonne, qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Où sont la vitalité, l'énergie, la folie ? Dans 1001 productions de la Bretagne d'aujourd'hui (Plantec, Pascal Lamour, Dom Duff, Roland Becker ... Alambig Electrik que j'écoute en écrivant ces lignes), sûrement pas dans cette carte postale vieillie, regard d'une bretonne de Paris sur la Bretagne figée de son enfance (et encore, l'imagerie des clips nous renvoie à Woodstock et aux trappeurs).
Beaucoup trop de respect pour ces morceaux, les Tri Yann eux mêmes s'amusent avec leurs classiques (J'entends le loup, le renard en mobilette), Alan Stivell réinterprète sans cesse ses succès (dernièrement il faisait du scat sur Tri Martolod). On a malheureusement ici un manque d'imagination et de créativité criant. Que Nolwenn Leroy rende hommage à la musique de son pays est tout à fait louable, dommage que la copie soit si triste et plate. Quant à savoir si ce disque a le potentiel pour faire un succès commercial je n'en ai pas la moindre idée, c'est tout le mal que je lui souhaite. Si ce disque pouvait donner un coup de projecteur sur la culture bretonne, ça serait toujours ça de pris.
Bonne nouvelle parce qu'il est important que la langue bretonne soit entendue hors des "frontières" bretonnes des bretonnants et sympathisants. En ce sens je dis bravo.
Qu'un large public découvre le répertoire traditionnel breton est essentiel pour vaincre l'ignorance et également parce que cela peut constituer la première marche vers la découverte d'une culture bretonne riche et variée.
C'est malheureusement là que le bât blesse, le répertoire choisi ressemble à une compilation "méga tubes celtiques" version karaoké "interprétée" sans verve par une Nolwenn Leroy en manque d'inspiration. On voudrait donner une image vieillissante de la musique bretonne, qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Où sont la vitalité, l'énergie, la folie ? Dans 1001 productions de la Bretagne d'aujourd'hui (Plantec, Pascal Lamour, Dom Duff, Roland Becker ... Alambig Electrik que j'écoute en écrivant ces lignes), sûrement pas dans cette carte postale vieillie, regard d'une bretonne de Paris sur la Bretagne figée de son enfance (et encore, l'imagerie des clips nous renvoie à Woodstock et aux trappeurs).
Beaucoup trop de respect pour ces morceaux, les Tri Yann eux mêmes s'amusent avec leurs classiques (J'entends le loup, le renard en mobilette), Alan Stivell réinterprète sans cesse ses succès (dernièrement il faisait du scat sur Tri Martolod). On a malheureusement ici un manque d'imagination et de créativité criant. Que Nolwenn Leroy rende hommage à la musique de son pays est tout à fait louable, dommage que la copie soit si triste et plate. Quant à savoir si ce disque a le potentiel pour faire un succès commercial je n'en ai pas la moindre idée, c'est tout le mal que je lui souhaite. Si ce disque pouvait donner un coup de projecteur sur la culture bretonne, ça serait toujours ça de pris.
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